Dans l’annonce de Vincent Peillon sur la suppression des notes, tout est faux, tout est pervers. Les écoliers qui vont essuyer les plâtres, comme naguère avec la méthode globale, seront précisément ceux qui seront livrés sans contrôle ni accompagnement aux fonctionnaires – enfin libérés de la servitude de la notation.
Article publié en collaboration avec l’Aleps.
Dans l’annonce de Vincent Peillon, tout est faux, tout est pervers. Dans les considérants d’abord : il paraîtrait que les jeunes têtes blondes – façon de s’exprimer – vivent un vrai cauchemar, subissent « un vrai traumatisme » quand d’aventure ils ont une mauvaise note. C’est d’ailleurs pourquoi ils sont mal notés : la peur les paralyse dans leur travail. C’est à nouveau la grande idée remise à la mode par Hessel : la jeunesse est condamnée au chômage et à l’aliénation par la société de consommation. Ce qui justifie « l’indignation ».